Le résultat de cette comparaison est simple et facile à saisir.
La longueur totale de la digue de Cherbourg est de mètres, et la superficie de son profil transversal de mètres carrés.
La dépense d’un mètre courant de ce profil, d’après une expérience de seize années, est de francs.
La longueur totale de la jetée de Plymouth est de mètres, son profil est de mètres superficiels.
La dépense pour la construction d’un mètre courant de cette jetée est de francs.
Ainsi les prix du mètre cube des pierres employées à la construction de la digue de Cherbourg et à la construction de la jetée de Plymouth, sans faire entrer en considération les volumes respectifs des matériaux mis en œuvre, seraient entre eux comme les nombres et ou à très-peu près ce qui pourrait servir à établir le rapport du prix de la main-d’œuvre dans les deux pays, d’après deux expériences incomparablement plus grandes qu’aucune autre du même genre qu’on ait jamais eu l’idée d’entreprendre.
M. Cachin termine son Mémoire en observant que si l’homme est assez fort pour entasser des rochers au milieu de la mer, l’action des flots peut seule les disposer de la manière la plus propre à assurer leur stabilité. Vos commissaires partagent en cela l’opinion qu’il émet, et pensent que cet habile ingénieur en faisant connaître les difficultés qu’il a rencontrées dans l’exécution de ses importants travaux, les procédés qu’il a mis en œuvre pour les surmonter, et surtout le résultat de ses observations sur la configuration que les eaux violemment agitées tendent à donner aux ob-