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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/651

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premier par en haut, le second par en bas, de deux soupapes, dont le jeu alternatif permet l’ascension de l’eau du puits dans la capacité motrice, et le refoulement de cette eau dans le tuyau ascensionnel.

La calotte hémisphérique qui forme le dessus de la capacité motrice porte deux petites boîtes cylindriques, renfermant chacune une soupape dont la tige verticale est saisie par des verges ou leviers qui en opèrent le mouvement. L’une de ces soupapes sert à l’introduction de la vapeur, et l’autre à l’introduction de l’air atmosphérique dans la capacité motrice.

Il part de la base du tuyau ascensionnel un tuyau plus petit qui s’introduit dans cette capacité, et qui, s’élevant jusqu’aux cinq sixièmes environ de sa hauteur, en occupe le milieu, et se termine par une pomme d’arrosoir. Ce tuyau, appelé d’injection à cause de l’usage auquel il est destiné, est garni à sa base d’une soupape qui y permet ou y suspend l’introduction d’un certain volume d’eau tiré de la colonne montante avec laquelle il communique.

Immédiatement au-dessus de la tête d’arrosoir qui termine ce tuyau d’injection, la capacité motrice est traversée par un diaphragme horizontal de cuivre mince, percé d’un grand nombre de petits trous.

Tout ceci bien entendu, que l’on conçoive les quatre cinquièmes de la capacité motrice occupés par de l’eau, et l’autre cinquième occupé par de l’air atmosphérique.

Que l’on suppose maintenant ouverte la soupape à vapeur, et la communication établie entre la boîte qui renferme cette soupape, et la chaudière où l’eau est tenue en ébullition ; le gaz aqueux affluera sur l’air atmosphérique contenu dans la capacité motrice, il le pressera comme un ressort, lequel,