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mars 1819 inclusivement, pendant une durée totale de $31$ heures $38$ minutes : l’on a trouvé que, pendant cet intervalle de temps, il a été brûlé $254$ 70/100 kilogrammes de charbon, pour élever $366$ 626/1000 mètres cubes d’eau à la hauteur de $14$ mètres.

L’avantage d’une machine quelconque, ou, ce qui revient au même, le prix en argent qui en représente la valeur pour ceux qui doivent l’employer, quelle que soit d’ailleurs la composition de cette machine, est d’autant plus grand, que son effet utile est plus considérable, et que la force employée à la production de cet effet est moindre. Cette valeur relative est donc en raison directe de l’effet utile, et en raison inverse de la force qui le produit.

Or, ici l’effet utile est représenté par $366$ 626/1000 mètres cubes d’eau élevés à $14$ mètres de hauteur en $31$ heures $38$ minutes : quant à la force employée à le produire, elle doit être évidemment représentée par la quantité de charbon consommée pendant le même temps, c’est-à-dire par $254$ 7/10 kil. de charbon.

Si l’on prend le mètre pour l’unité linéaire, le kilogramme pour l’unité de poids, et l’heure pour l’unité de temps, l’effet utile de la machine de M. Manoury sera, en prenant la moyenne de toutes nos expériences, exprimé par $162{,}250$ kil. élevés pendant une heure de travail à un mètre de hauteur verticale,

Le charbon brûlé dans le même temps est de $8$ kil. $0517\,;$ par conséquent l’expression numérique de l’avantage ou de la valeur relative de cette machine doit être proportionnelle au quotient du premier de ces nombres divisé par le second, c’est-à-dire au nombre abstrait $20151.$

On sait qu’en général il y a dans l’emploi des machines une perte de force vive d’autant plus considérable, eu égard