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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/665

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toucher. La bride qui termine leur base est munie d’un égouttoir pour laisser écouler l’eau qui pourrait par condensation se déposer dans l’espace l’orifice de cet égouttoir est recouvert par une soupape Un plateau s’étend sur tout le diamètre du cylindre : il est formé comme lui d’un cuivre mince, et il est percé d’un grand nombre de petits trous distribués également sur son aire. On a placé plus haut un autre diaphragme percé de trous semblables dans toute son étendue circulaire.

Le conduit à vapeur figure ire, communique avec la boîte cylindrique (figures 1, 3, 5 et 6). Une soupape placée dans son intérieur, retient la vapeur ou la laisse entrer dans la capacité motrice Cette soupape est mue par le balancier au moyen d’une tige qui traverse le stuffingbox (fig. 5).

Sous l’orifice de la soupape on a placé un disque afin de forcer la vapeur qui doit y passer, à se produire d’abord dans la capacité motrice par des directions latéralement inclinées.

Le petit barillet (fig. 5) contient une soupape qui remplit toute l’étendue de son diamètre, conservant seulement un frottement libre. Cette soupape est unie par le balancier auquel sa tige correspond lorsqu’elle est abaisée ; elle repose sur l’orifice de manière à n’y appliquer qu’une partie de son aire. Lorsqu’elle est levée d’une hauteur égale à la moitié du rayon de l’orifice elle se trouve alors dans une partie élargie du barillet, de sorte que l’air peut circuler autour pour entrer dans la capacité motrice, L’orifice est muni en outre d’une soupape inférieure destinée à empêcher l’air ou la vapeur comprimée de sortir par cette voie de la capacité motrice.

Le piston (fig. 3) placé dans le tuyau d’aspiration communique avec un levier intérieur et avec un levier extérieur par l’interposition d’un axe ajusté convenablement dans un boisseau évidé. Toutes ces parties liées ensemble peuvent prendre la position L’extrémité inférieure de la tringle est disposée de manière à pouvoir s’accrocher dans une mortaise pratiquée au bout du levier et à pouvoir être relevée ainsi jusqu’à ce que le balancier se soit fixé sur le cliquet de la tringle et que l’extrémité coudée du levier ait fait décrocher le mentonnet inférieur de cette tringle