La tringle se courbe pour s’engager horizontalement dans une chappe en forme de mortaise, de manière à se mettre en communication avec une verge de fer ronde qui est contenue dans un tube de cuivre Cette verge de fer, figure 8, est brasée hermétiquement avec le tube de cuivre à l’extrémité elle est libre dans tout le reste de sa longueur. La chappe est hermétiquement soudée aux parois de la capacité motrice, de manière que si le tuyau de cuivre fixé en venait à s’alonger dans la direction en se dilatant par la chaleur, la verge de fer suivant le mouvement du tube sans participer dans le même rapport à sa dilatation, elle laisserait un vide dans la partie agirait sur le tenon ferait faire à la tringle (fig. 3) un mouvement de en en la faisant mouvoir sur le point d’appui du boulon (fig. 8), passé au travers de la mortaise ainsi le balancier accroché au cliquet par une cheville transversale, devient libre de s’abaisser et de prendre la position
Nous avons donné à cette partie de l’appareil le nom de pyrorégulateur.
Supposons les quatre cinquièmes de la capacité motrice occupés par l’eau, et le cinquième restant occupé par de l’air atmosphérique ; supposons de plus la soupape à vapeur ouverte, et le balancier avec ses correspondances dans l’état (figure 3).
Le fourneau étant allumé, et l’eau de la chaudière mise en ébullition, la vapeur s’introduit dans la capacité motrice refoule l’eau par l’intermède d’une couche d’air, et la contraint de s’élever par le tuyau ascensionnel (figure ire), et de se répandre par l’extrémité du dégorgeoir. Ainsi la capacité motrice se vide dans l’ordre constant des trois fluides : la vapeur ou gaz aqueux plus légère, domine l’air ; celui-ci, plus pesant que la vapeur et plus léger que l’eau, reste interposé entre elles comme un matelas élastique ; immédiatement après avoir chassé l’eau de la capacité motrice, la vapeur en expulse le matelas d’air, et enfin remplit cette ca-