de transport.
L’application de la science à la mécanique usuelle a perfectionné successivement les procédés de notre industrie, et cependant les divers moyens usités de temps immémorial pour transporter par terre et par eau les matières de toute nature dont les besoins de la vie sociale réclament la circulation, semblent être restés tout-à-fait en dehors du champ de cette application.
De savants géomètres se sont, il est vrai, exercés à la recherche des forces qui mettent les vaisseaux en mouvement sur les mers, et des résistances qu’ils éprouvent ; mais c’est précisément la complication de ces étonnantes machines et la difficulté de les diriger, qui ont attiré sur elles l’intérêt avec lequel on s’est livré à les étudier.
Destinés aux mêmes usages, et soumis à l’action de forces motrices plus faciles à apprécier, les chariots sur nos routes et les bateaux sur nos rivières ne sont jamais devenus l’ob-
