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MÉMOIRE

mante, Léon X fit venir à Rome pour conduire les travaux de la basilique de S.-Pierre.

Le profil de la Brenta, dont il est question ici, se trouve dans les mémoires historiques de Bernardin Zendrini, sur les lagunes de Venise, ouvrage publié à Padoue en 1811.

À l’exception de quelques nivellements partiels du Pô, de l’Adige et du Reno, rapportés sans indication graphique dans le traité du père Frisi sur les torrents et les rivières ; du nivellement de la Ninfa et de quelques autres cours d’eau cités par M. de Prony, dans son bel ouvrage sur les Marais-Pontins ; enfin du nivellement du Tibre, indiqué sur une nouvelle carte des États-Romains, qui a paru en 1820, et que M. Coquebert de Montbret a bien voulu me communiquer ; à l’exception, dis-je, de ces observations détachées, les Italiens, nos premiers maîtres en hydraulique, n’ont rien publié qui puisse servir à dresser la carte hydrographique de leur pays, quoiqu’ils aient recueilli sur le régime de leurs fleuves des faits assez nombreux pour en avoir déduit depuis long-temps la loi générale du décroissement de leurs pentes, depuis leur source jusqu’à leur embouchure.

Le comte Marsigli, auquel on doit sur la Potomographie du Danube un grand ouvrage en 6 vol. in-fol., n’a donné aucun profil longitudinal de ce fleuve.

La Prusse est de toutes les contrées de l’Allemagne celle où l’on paraît s’être le plus occupé du nivellement des cours d’eau qui la traversent. J’ai reçu de Berlin, il y a déjà quelques années, celui du cours de l’Oder, depuis la ville de Kosel en Silésie, jusqu’à la mer Baltique, sur un développement de 160 lieues de 25 au degré ; mais ce profil longitudinal d’un des grands fleuves de l’Europe est encore inédit.