des cavités naturelles ou artificielles, au moyen desquelles nous pouvons pénétrer dans le sein de la terre. Celles-ci sont l’on a nombreuses, elles se prêtent à des déterminations que regardées comme précises. Elles ont été poussées jusqu’à des profondeurs de à mètres à pieds). En voici l’énumération sommaire.
Pour la France, nous avons les expériences des caves de l’observatoire de Paris, qui ont été commencées il y a près de cent cinquante ans, et que notre confrère, M. Arago, a perfectionnées ; celles faites par Gensanne[1], dans les mines métalliques de Giromagny, vers le milieu du siècle dernier ; et celles exécutées en 1806 par M. Daubuisson[2], dans les mines de plomb et argent de Poullaouen et d’Huelgoet en Bretagne.
Pour la Suisse, nous possédons les expériences exécutées il y a environ quarante ans, par de Saussure[3], dans les mines de sel de Bex.
Pour la Saxe, on connaît celles de MM. Freisleben et de Humboldt[4], recueillies en 1791 ; de M. Daubuisson[5] en 1802 ; et surtout de M. de Trébra[6] en 1805{,}1806{,}1807. et 1815, Pour la Grande-Bretagne, il faut citer celles faites en très-
- ↑ Dissertation sur la Glace, par Mairan ; Paris, 1749, in-12, p. 60 et suiv.
- ↑ Journal des Mines, t. 21, p. 119.
- ↑ Voyages dans les Alpes, § 1088.
- ↑ Annales de Chimie et de Physique, t. 13, p. 210.
- ↑ Description des Mines de Freyberg, t. 3, p. 151, 186{,}200. Journal : des Mines, t. 11, p. 517, et t. 13, p. 113.
- ↑ Annales des Mines, t. 1, p. 377, et t. 3, p. 59.