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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/727

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avons développées. Rien de plus changeant que ces combinaisons. Il en résulte évidemment une foule de mouvements, de courants particuliers et de contre-courants, presque toujours inaperçus du mineur, qui s’étendent dans toutes les parties des excavations, et sans lesquels je crois maintenant que l’aérage des mines serait bien imparfait. J’estime d’ailleurs que, dans plus d’une mine importante, lorsque la température extérieure est de à l’air qui est introduit pendant une heure n’équivaut pas à la centième partie de celui qui remplit les excavations.

Pour appuyer les observations que je viens d’exposer, je rapporterai le résultat de quelques expériences.

Le 9 novembre 1822, à sept heures du matin, lorsque je suis descendu dans l’exploitation dite du Ravin, à la mine de Carmeaux, l’air extérieur était, à mètres au-dessus de la surface du sol, à Cinq heures après, lors de ma sortie, il était à

Un seul puits ayant, non compris le puisard, mètres de profondeur, desservait toute l’exploitation. Au milieu de l’orifice de ce puits, l’air entrant aux mêmes heures que ci-dessus, a marqué de plus qu’à l’extérieur ; ainsi il était déja mêlé avec l’air chaud qui arrivait d’une manière insensible du fond des travaux.

Les travaux avaient pour objet de préparer l’extraction de deux puissantes couches de houille, presque horizontales et parallèles, et distantes l’une de l’autre de mètres, terme moyen. Ils consistaient par conséquent en deux étages, formés chacun de larges galeries d’aménagement, croisés à angle droit, et traversés par une galerie principale servant au roulage (les deux galeries principales de roulage se réu-