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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/728

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nissant comme les couches au fond du puits). Le vide de ces excavations, dont le creusement se poursuivait avec une activité constante depuis sept ans et demi, était alors très-approximativement de mètres cubes. L’aérage avait lieu au moyen d’un foyer et d’une tour placés à l’extérieur, et communiquant avec le sommet d’une cheminée d’appel pratiquée dans l’un des angles du puits de service. D’après la surface de la section de cette cheminée et la vitesse de l’air qui en sortait, je trouvai que la quantité d’air introduit dans la mine en une heure n’était que de mètres cubes, c’est-à-dire qu’elle n’équivalait pas à la douzième partie de la masse contenue dans les excavations.

Dix-neuf lampes et vingt-quatre ouvriers répartis dans les deux étages étaient employés continuellement pendant six jours de la semaine, et produisaient par heure une chaleur capable d’élever de la température d’une masse d’air égale à celle qui remplissait la totalité des galeries.

À l’étage supérieur la température de l’air prise dans l’étendue de la galerie de roulage à une égale distance des côtés, la boule du thermomètre étant suspendue à décimètres du rocher formant le plafond, a été, savoir, de près du puits ; de à mètres plus loin, c’est-à-dire près d’une descendrie établissant la communication d’aérage entre les deux étages ; et de à l’extrémité de la galerie, c’est-à-dire à mètres du puits. En opérant de même, j’ai trouvé à l’extrémité de plusieurs galeries, soit parallèles, soit de traverse, une température variant de à Les ouvriers d’ailleurs n’étaient point entrés depuis quelque temps dans ces dernières galeries ; l’air s’y montrait parfaitement stagnant, du moins en apparence ; et suivant les idées com-