de rendre compte qui ont le plus contribué à me faire reconnaître que l’influence des causes qui font sans cesse varier la température de l’air contenu dans les mines s’étend certainement jusqu’au fond des ouvrages les plus écartés. Les conséquences qu’il faut d’ailleurs en tirer relativement au mérite des observations qu’il s’agit de discuter, sont trop évidentes pour que j’aie besoin de m’arrêter à les développer.
Ainsi, par exemple, avant d’attribuer, ainsi qu’on le fait, à ces observations une valeur absolue, il eût fallu résoudre cette première question : Quelle est dans une galerie, ou dans toute autre excavation, la couche d’air dont la température est censée représenter celle du terrain environnant ?
D’après tout ce qui précède, on peut conclure avec certitude qu’aucune des observations recueillies sur la température de l’air dans les mines ne représente exactement la température propre de la zone de terrain au niveau de laquelle elle a été faite. En supposant que, par un concours de compensations extrêmement peu probables, quelques-unes de ces observations aient eu lieu au moment où il existait identité de température, rien n’avertirait d’une exactitude aussi fortuite. Aucune n’est donc susceptible d’être comparée avec la température moyenne du pays où elle a été faite. Celles qui ont été obtenues à des niveaux différents dans la même mine, le même jour et à des moments peu éloignés, ne sont guère plus comparables entre elles, quoique en général elles soient plus utiles à consulter que toutes les autres. On ne saurait donc faire usage de cette masse d’observations qu’à titre de simple renseignement. Il faut avouer que, même sous ce point de vue, la plupart laissent une assez grande incertitude, car en les publiant on n’a fait connaître qu’une bien faible par-