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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/732

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tie des détails qui eussent été nécessaires pour en établir la valeur réelle. Il n’en est qu’un petit nombre qu’on puisse, après les avoir discutées d’après les bases qui ont été posées ci-dessus, regarder comme donnant une température, soit à peu près semblable, soit certainement inférieure à celle du niveau auquel elles se rapportent ; ce sont celles qui ont été recueillies pendant des temps froids, ou dans des circonstances tout-à-fait exceptionnelles, par exemple, dans des excavations peu étendues quoique profondes, sèches et abandonnées depuis long-temps. Or ces observations marchent toutes dans le même sens ; et quoiqu’on ne puisse les considérer que comme approximatives, il est de fait qu’elles indiquent positivement qu’il existe un certain accroissement de chaleur proportionnel aux profondeurs.

Nous croyons inutile de citer en détail ces dernières observations, parce qu’il sera facile de les distinguer au milieu de toutes celles du même genre qui ont été publiées, et parce que nous reconnaîtrons bientôt qu’il existe de meilleurs éléments.

Ces conclusions ne sont certainement pas sans intérêt ; mais elles sont loin d’être aussi satisfaisantes qu’on était en droit de l’espérer d’après le nombre des expériences qui ont été recueillies, et la persévérance avec laquelle plusieurs observateurs s’y sont livrés. On est dédommagé jusqu’à un certain point par l’exception qu’il faut faire en faveur des expériences du même genre, mais sédentaires, qui se continuent depuis si long-temps dans les carrières abandonnées, qu’on nomme caves de l’Observatoire de Paris. Celles-ci sont concluantes ; on peut en tirer un résultat numérique et absolu. Leur exactitude offre une compensation de la petite