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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/735

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à Dans un second embranchement écoulant les eaux de dix mines ayant une profondeur moyenne de à mètres, la température, à un tiers de lieue des mines, été de Dans un troisième embranchement asséchant sept mines dont la profondeur moyenne était de à mètres, l’eau marqué Enfin la température des eaux réunies, prise au débouché du grand canal, s’est trouvée de Si on examine ce dernier résultat, on remarque d’abord qu’il est de au-dessus de la température moyenne du pays. En second lieu, on peut aisément prouver, au moyen des données que nous avons exposées précédemment, qu’il est indépendant de l’influence que l’on pourrait dans d’autres cas attribuer à l’éclairage et à la présence des ouvriers. En effet, si l’on veut admettre que les besoins des exploitations asséchées correspondent à l’emploi continuel de ouvriers et de lampes brûlant chacune grammes d’huile par heure, on trouve qu’en une heure la chaleur produite par l’éclairage et par les ouvriers aurait à peine suffi pour élever de 1/4 de degré la température d’une masse d’eau égale à celle qui s’est écoulée dans le même temps. Enfin, quelle qu’ait été la température de l’air, qui pendant une heure aurait été en contact avec les eaux écoulées, il n’est pas possible qu’il ait communiqué à ces eaux une quantité de chaleur aussi supérieure à la température dont elles auraient été pourvues par suite de leur filtration à travers les terrains recouvrant les mines, s’il y avait absence de chaleur centrale.

Ces données posées, j’arrive à l’examen des expériences de chaque espèce, considérées sous le point de vue du parti qu’on peut en tirer relativement à la détermination de la loi que suit l’accroissement de la température souterraine.