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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/738

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Saxe, de à mètres, moyenne mètres ; par trois observations à Poullaouen, à mètres, moyenne mètres ; par quatre observations à Huelgoët, à mètres, moyenne mètres ; par une observation à Dolcoath, de mètres ; et par une observation fait à Guanaxuato, de mètres.

Les eaux courantes des mines sont bien moins propres à donner des indications exactes que les sources et les filtrations. Elles proviennent ordinairement de la réunion de plusieurs filets ayant des origines différentes. Suivant les circonstances locales et la longueur de leur cours, elles sont plus ou moins affectées dans leur température, soit par le contact avec le sol sur lequel elles ont coulé, soit par l’effet de l’évaporation, soit par l’influence de l’air environnant. Ainsi, par exemple, elles peuvent être fort au-dessus de la température propre du niveau de l’observation, si elles ont eu de nombreux contacts avec un air très-échauffé par l’effet de la saison, et tout à la fois par celui de l’éclairage et de la présence des ouvriers ; et si les parois des excavations ont eu le temps de contracter elles-mêmes une chaleur supérieure à celle qu’elles possédaient originairement. Les observations du genre dont il s’agit sont donc soumises à des causes d’incertitude trop multipliées pour qu’on puisse en déduire des conséquences tant soit peu approximatives relativement à la loi que suit l’accroissement de température dans le sein de la terre.

Examinons maintenant les trois cas que nous avons distingués relativement aux eaux stagnantes..

1o Les petites mares que l’on rencontre dans les mines ne peuvent évidemment donner que des indications très-fau-