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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/739

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tives, car ces indications peuvent varier d’après les causes suivantes, savoir : la température initiale de l’eau, celle du terrain si elle a été modifiée, celle de l’air, et l’influence de l’évaporation. On conçoit, d’ailleurs, que pour peu que la mare soit profonde, la température de la surface pourrait être plus élevée que celle du fond. Je citerai deux exemples, pour appuyer ces considérations.

À Carmeaux, dans l’étage de la mine du Ravin, où, le 9 novembre 1822, j’ai trouvé la température propre de la roche à et où l’air marquait, savoir, près du sol des galeries à et près du plafond à j’ai noté dans de très-petites mares à

À Littry, dans un étage au fond duquel j’ai trouvé la température propre du rocher à l’air marquant près du plafond de la galerie, j’ai reconnu que la température de l’eau d’une petite bache ayant décimètres de profondeur s’élevait à

Dans ces deux cas, la température de l’eau aurait donné une indication assez fautive de la chaleur propre du terrain. On est donc fondé à rejeter l’emploi de la presque totalité des observations de ce genre. Les nombres qu’on en déduirait seraient affectés de trop d’incertitude pour qu’on pût les consulter utilement, même comme renseignements approximatifs sous le point de vue dont il s’agit.

2o L’eau des puisards jouit communément d’une température très-composée, et qui ne pourrait représenter exactement celle du sol environnant, que dans des cas très-rares résultant de compensations qu’il serait impossible d’apprécier. En effet, cette température dépend de la chaleur initiale de tous les filets d’eau qui affluent de différents niveaux, de