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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/744

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D’après ce tableau, la profondeur correspondante à l’accroissement de 1o de chaleur serait (en nombres ronds), savoir : par sept observations faites dans sept mines de Cornouailles, de à mètres, moyenne mètres ; par une observation dans une mine de Saxe, de mètres et par une observation à Huelgoët, de mètres.

La seule comparaison des résultats numériques des trois tableaux qui précèdent suffirait pour faire apprécier l’imperfection des moyens d’expérience qui ont été employés. Ainsi, par exemple, les expressions de l’accroissement de chaleur qui ont été trouvées pour la même mine, présentent des variations dont l’étendue dépasse infiniment celle qu’il serait permis d’admettre pour faire la part soit des anomalies dues aux accidents du terrain, soit des petites inexactitudes qui peuvent affecter ce genre d’observations. Mais les conséquences approximatives qu’on est en droit de tirer de l’ensemble des expériences, n’en subsistent pas moins. De plus, l’inégalité des résultats d’un pays à un autre est frappante, et me paraît constituer un point de vue tout-à-fait nouveau, auquel j’aurai occasion de revenir.

J’arrive enfin à examiner les expériences qui ont été faites par des procédés plus immédiats que ceux dont je viens de discuter les résultats. Elles ont eu pour but de prendre directement la température du sol à chacun des niveaux où l’on a opéré. Leur nombre est peu considérable ; elles se réduisent aux suivantes, savoir :

1o Dans deux mines de Saxe, celles de Beschert Glück et de Alte Hoffnung Gotes, M. de Trébra a fait placer des thermomètres stationnaires dans des galeries situées à différents niveaux, qui étaient éloignées des travaux en activité,