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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/760

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ment abattus, et ensuite en le tenant quelques instants à l’entrée du trou, a été descendu au fond de ce trou, lequel a été immédiatement après fermé d’un fort bouchon de papier. Au bout d’une heure le thermomètre a été retiré, et a donné pour température du terrain D’après l’inspection du sol à l’extérieur de l’exploitation, et d’après les renseignements relevés sur les plans des travaux par le directeur, M. Chassignet fils, il a été facile de fixer exactement la profondeur de la station au-dessous de la surface du sol qui est située dans la même verticale. Cette profondeur était juste de mètres.

Avant d’aller plus loin, je ferai remarquer que ce mode d’expérience, dont j’ai d’ailleurs fait usage sur tous les autres points où j’ai opéré, doit donner des résultats exacts. Je crois du moins n’avoir omis aucune des précautions convenables pour atteindre ce but. Pour prévenir la seule objection qu’on pourrait peut être me faire, je dirai qu’ayant toujours observé dans des galeries où l’air était à une température supérieure à celle du terrain, ce qui m’était connu tant par quelques expériences préliminaires que par la condensation d’une légère humidité à la surface des tailles, c’est à dessein que j’ai incliné les trous de fleuret. Au moyen de cette inclinaison, l’air, une fois introduit dans les trous, ne pouvait s’y renouveler, puisqu’il y était refroidi et se trouvait par conséquent plus pesant que celui des galeries. Sa température initiale n’a pu d’ailleurs influer d’une manière appréciable sur les résultats des expériences. Par un temps froid, il eût fallu donner aux trous une direction légèrement ascendante.

L’exploitation du Ravin à Carmeaux, dans laquelle je suis