descendu en 1822 et en 1825, et que j’ai déja décrite, est située au pied des coteaux qui bordent la rive droite du Cérou. En 1822 j’ai pris ma station à l’extrémité de l’étage inférieur, au fond de la galerie principale, laquelle avait alors mètres de longueur à partir de la partie inférieure du puits. J’ai donné précédemment la température de l’air tant dans cet étage qu’à l’extérieur de la mine. J’ai, du reste, opéré comme ci-dessus. Le thermomètre, après être resté près d’une heure dans un trou de fleuret, profond de centimètres, et qui avait été percé en quatre minutes, a marqué En 1825, voulant examiner si la température se soutiendrait avec égalité dans le même terrain, j’ai fait une nouvelle expérience à l’extrémité de la même galerie qui avait été fort avancée. J’ai trouvé, eu égard aux niveaux des deux stations, une différence si petite que je ne m’y arrêtai pas. Je ne cite l’expérience que comme attestant l’exactitude du premier résultat.
Pour déduire rigoureusement des résultats qui précèdent l’accroissement de la température souterraine, il faudrait connaître la moyenne température du pays. Or nous l’ignorons, et la connaissance des moyennes plus ou moins douteuses de Toulouse Montauban et Montpellier fournies la première par M. Daubuisson, et les deux autres par le P. Cotte, ne conduirait qu’à une estimation fort incertaine. Mais on peut aussi prendre pour terme de comparaison la température dont le sol est pourvu à un niveau très-voisin de celui où les variations mensuelles et annuelles de la chaleur superficielle commencent à devenir peu sensibles. J’ai eu recours à ce dernier moyen, et j’ai fait les expériences suivantes.