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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/769

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nouvelle pas dans les temps chauds ; 3o on n’en tire de l’eau que très-rarement, et en petite quantité. J’ai par conséquent opéré dans des circonstances peu favorables. Il est évident qu’en se plaçant mieux, on obtiendrait des résultats beaucoup plus exacts. Cette méthode aurait le grand avantage d’être indépendante de la solution de la question si embarrassante de savoir combien d’observations thermométriques il faut faire par jour, et à quelles heures, pour obtenir avec certitude, dans une contrée donnée, la moyenne température dont l’air a joui près de la surface de la terre pendant le cours d’une année. Les résultats devraient d’ailleurs subir une légère réduction pour tenir compte de l’effet de la chaleur souterraine, réduction proportionnelle à la profondeur du niveau d’eau expérimentée, et qui, d’après ce que nous exposerons bientôt, serait, terme moyen, de 1/25 de degré par mètre.

Le terrain houiller de Littry est situé dans un pays de collines peu prononcées. Il repose en stratification non concordante, sur un système de roches dites intermédiaires : grès quartzeux lustrés, phyllades et grauwackes. Il offre des couches horizontales, excepté du côté où les roches intermédiaires se montrent au jour. De ce côté, les couches se relèvent sous un angle d’environ D’après mes observations, la partie inférieure du terrain houiller contient une énorme assise de porphyre pétrosiliceux, et les grès de la région moyenne sont en partie formés de débris décomposés et souvent amygdalaires de ce porphyre. La houille se trouve dans la région moyenne.

J’ai opéré dans les travaux de recherches dits du puits Saint-Charles. Ces travaux, situés dans la partie horizontale