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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/770

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du terrain houiller, et fort loin de toute exploitation ancienne et moderne, consistaient, 1o en un puits muni de sa cheminée d’aérage, profond de mètres, et qui avait été commencé en 1819 ; 2o en une galerie sinueuse, longue de mètres, et menée en taille sur un front de mètres largeur moyenne ; 3o en quelques petits embranchements partant de la galerie principale, et poussés dans différentes directions. Le vide de cet étage unique de galeries était très-approximativement de mètres cubes.

L’air circulait à l’aide de la cheminée d’appel existant dans l’un des angles du puits, et au moyen d’une cloison verticale partageant la galerie principale dans toute sa longueur. On distinguait à peine quelques suintements d’eau dans ces travaux. Le puisard n’était alimenté que par de très-médiocres filtrations venant de la partie supérieure du puits.

La couche sur laquelle on était en recherche, avait mètres dixièmes de puissance. Elle consistait en schiste de dureté très-variée, mêlé en zones minces soit avec de la houille, soit quelquefois avec des plaques de véritable grès. L’ensemble était assez tenace, et l’abattage se faisait à coups de poudre. On ne reculait le front de la taille que d’environ mètres par semaine.

Depuis quinze mois que l’étage était en creusement, on y employait constamment le travail de douze ouvriers, et l’éclairage singulièrement économique de douze lumières, ne brûlant chacune en une heure que grammes 1/2 de chandelles de vingt-huit à trente-deux à la livre. D’après ces données, la chaleur, dégagée en une heure par l’éclairage et par les ouvriers, était suffisante pour faire monter de près de la température d’une masse d’air égale à celle contenue dans les travaux.