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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/771

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Au moment de mon entrée dans la mine, le 22 août 1823, à onze heures du matin, l’air extérieur marquait À ma sortie, il n’était plus qu’à il pleuvait.

Dans la place d’accrochage au fond du puits, l’air au plafond était à et au plancher à Dans la galerie principale, à mètres de distance de l’accrochage, l’air, dans un coude resserré, était à près du plafond. À l’extrémité de la même galerie, au front de taille, et près du plafond, l’air marquait

Je me suis servi, pour prendre la température propre du terrain, de deux trous de mine percés depuis une heure, et dont le percement avait exigé un peu moins de temps. Inclinés de l’air n’avait pu s’y renouveler. En supposant que, malgré le contact des débris, le passage du fleuret y eût produit quelque influence, elle devait être dissipée surtout vers le fond. Ces trous étaient placés dans les angles de la taille, c’est-à-dire très-favorablement, l’un à droite et l’autre à gauche, et au même niveau. Ce niveau était à mètres au-dessous de la portion du sol extérieur, situé dans la même verticale. Les thermomètres, après y avoir été placés avec les précautions que j’ai déja décrites, y sont restés une heure. En sortant du premier des trous, qui avait centimètres de profondeur, l’un des thermomètres a marqué En sortant du second trou, qui n’avait que centimètres, l’autre thermomètre a marqué La moyenne des deux observations donne pour la température propre du terrain.

J’ai usé des ressources suivantes pour déterminer approximativement la température moyenne du pays : j’ai considéré que cette contrée, située d’un demi-degré plus au nord que