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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/816

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surface est plus grande. Les différents points d’une même verticale ne parviennent pas en même temps à ces températures extrêmes. L’étendue des variations, les temps de l’année qui correspondent aux plus grandes, aux moyennes ou aux moindres températures, changent avec la position du point dans la verticale. Il en est de même des quantités de chaleur qui descendent et s’élèvent alternativement : toutes ces valeurs ont entre elles des relations certaines, que les expériences indiquent et que l’analyse exprime très-distinctement. Les résultats observés sont conformes à ceux que théorie fournit ; il n’y a pas d’effet naturel plus complètement expliqué. La température moyenne annuelle d’un point quelconque de la verticale, c’est-à-dire la valeur moyenne de toutes celles qu’on observerait en ce point dans le cours d’une année, est indépendante de la profondeur. Elle est la même pour tous les points de la verticale, et par conséquent celle que l’on observerait immédiatement au-dessous de la surface : c’est la température fixe des lieux profonds la Il est évident que, que, dans l’énoncé de cette proposition, nous faisons abstraction de la chaleur intérieure du globe, et à plus forte raison des causes accessoires qui pourraient modifier ce résultat en un lieu déterminé. Notre objet principal est de reconnaître les phénomènes généraux.

Nous avons dit plus haut que les divers effets peuvent être considérés séparément. Nous devons observer aussi, par rapport à toutes les évaluations numériques citées dans ce Mémoire, qu’on ne les présente que comme des exemples de calcul. Les observations météorologiques propres à fournir les données nécessaires, celles qui feraient connaître la capacité de chaleur et la perméabilité des matières qui composent