du globe terrestre ; elle se manifeste, par une augmentation de température, dans les couches profondes. À de plus grandes distances de la surface, elle peut surpasser les plus hautes températures que l’on ait encore mesurées.
L’effet des rayons solaires est périodique dans les couches superficielles de l’enveloppe terrestre ; il est fixe dans tous les lieux profonds. Cette température fixe des parties inférieures n’est point la même pour toutes ; elle dépend principalement de la latitude du lieu.
La chaleur solaire s’est accumulée dans l’intérieur du globe, dont l’état est devenu invariable. Celle qui pénètre par les régions équatoriales est exactement compensée par la chaleur qui s’écoule à travers les régions polaires. Ainsi la terre rend aux espaces célestes toute la chaleur qu’elle reçoit du soleil, et elle y ajoute une partie de celle qui lui est propre.
Tous les effets terrestres de la chaleur du soleil sont modifiés par l’interposition de l’atmosphère et par la présence des eaux. Les grands mouvements de ces fluides rendent la distribution plus uniforme.
La transparence des eaux et celle de l’air concourent à augmenter le degré de chaleur acquise, parce que la chaleur lumineuse affluente pénètre assez facilement dans l’intérieur de la masse, et que la chaleur obscure sort plus difficilement suivant une route contraire.
Les alternatives des saisons sont entretenues par une quantité immense de chaleur solaire qui oscille dans l’enveloppe terrestre, passant au-dessous de la surface durant six mois, et retournant de la terre dans l’air pendant l’autre moitié de l’année. Rien ne peut contribuer davantage à éclairer cette