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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/11

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Le chapitre III traite, 1o de l’inégalité lunaire que produirait une différence des deux hémisphères terrestres ; 2o des inégalités qui dépendent de la partie elliptique du rayon de la terre.

Dans le chapitre IV, l’auteur examine si la connaissance des mouvements lunaires, telle que nous la possédons aujourd'hui, permet de supposer que la force attractive émanée du soleil est modifiée comme le serait l’intensité de la lumière par l’interposition des milieux, ou si l’on peut admettre qu’à égalité de distance, cette force n’agit pas également sur la matière de la lune, et sur celle du globe terrestre. On démontre facilement, par le résultat de cette analyse comparé à la valeur de la parallaxe solaire, que l’action attractive du soleil sur les deux astres est exactement la même. On reconnaît aussi que si l’interposition des couches lunaires diminuait l’attraction terrestre, cet effet serait rendu sensible par les observations ; et enfin, que l’interposition de la matière du globe terrestre ne diminue pas de la millionième partie de sa valeur, l’action qu’une molécule placée au centre exerce sur un point de la surface.

Le chapitre V a pour objet le mouvement des satellites de Jupiter, et l’exposé succinct des découvertes des astronomes et des géomètres sur cette importante question. Après que Galilée eut découvert ces astres, on déduisit des observations et surtout des éclipses, plusieurs conséquences qui intéressaient au plus haut degré l’astronomie générale et la physique céleste. Roemer donna le premier cette ingénieuse et mémorable explication, qui servit à mesurer la vitesse de la lumière dans les espaces planétaires. Bradley fonda sur cette découverte une théorie qui s’applique à tous