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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/285

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Nous considérerons maintenant un autre parallèle beaucoup plus boréal, celui de qui est exactement intermédiaire entre les stations du capitaine Sabine au Groenland, au Spitzberg, et à Hammerfest en Norwège. La différence extrême de ces stations en longitude est de d’où l’on voit qu’elles appartiennent à des méridiens très-différents. Dans le calcul des petites réductions qui doivent les ramener à une même latitude, nous donnerons au carré du sinus la valeur que les expériences mêmes lui assignent entre le Spitzberg et Drontheim ; nous aurons ainsi le tableau suivant, où les stations sont rangées par ordre en allant de l’ouest vers l’est.

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Longueur moyenne du pendule en
Europe sur le parallèle de nord.

Ici les expériences n’indiquent plus dans l’intensité de la pesanteur des variations à beaucoup près aussi considérables que sur les parallèles de et même on peut dire que les différences de nos trois pendules réduits à la même latitude tombent dans les limites d’erreurs que les observations comportent ; et cet accord atteste que le coefficient du carré