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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/289

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Les résultats individuels des stations, comparés immédiatement les uns aux autres, offrent ici des différences généralement plus fortes et plus nombreuses qu’on n’en trouve à de plus hautes latitudes, sur un même parallèle. Toutefois les longueurs moyennes du pendule équatorial, déduites des divers parallèles, soit nord, soit sud, s’accordent entre elles dans les limites de l’ordre des erreurs que les observations comportent ; ce qui est tout ce que l’on peut espérer. Il est remarquable que le plus grand écart, entre ces moyennes, porte sur les observations faites à l’équateur même, quoique, vu la petitesse des réductions que les autres exigent, l’exactitude du coefficient que nous avons employé pour le carré du sinus doive certainement suffire pour les ramener fidèlement à la valeur équatoriale. Mais aussi l’on doit remarquer que, si l’on excepte l’Ile de France, c’est à l’équateur même que se trouvent les plus grandes discordances individuelles entre les longueurs observées quand on les compare à l’ensemble des résultats.

Si nous réunissons cette longueur moyenne du pendule équatorial avec celles que nous avons obtenues plus haut pour le pôle et pour le 45e degré de latitude, elles offriront la progression suivante, que nous pouvons considérer comme le résultat le plus immédiat des observations.