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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/293

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étendues, il devient difficile de fixer bien précisément comment la comparaison des deux pesanteurs doit être faite pour être exacte, et quelles parties des deux hémisphères seront les plus convenables pour cette épreuve. À plus forte raison ne pourrait-on pas se fier à des observations isolées, dans lesquelles on pourrait toujours suspecter que l’égalité ou l’inégalité des longueurs serait produite par des causes purement locales. Malheureusement l’hémisphère austral, beaucoup moins civilisé que le nôtre, est bien loin d’avoir été aussi exploré ; et la navigation seule a pu y recueillir quelques résultats qui se lient les uns aux autres. Sous ce rapport, on ne trouve rien de préférable au parallèle du port Jackson et du cap de Bonne-Espérance, sur lequel MM. les capitaines Freycinet, Duperrey et le général Brisbane ont observé le pendule en quatre points qui embrassent un arc de en longitude. Pour ne former aucune hypothèse sur la valeur du coefficient du carré du sinus, qu’il convient d’appliquer à ces observations, nous les avons réduites au parallèle qui répond à la moyenne des longueurs observées, et nous avons obtenu les résultats suivants :