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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/410

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duit de la première année. Ces deux couches étaient d’abord appliquées l’une contre l’autre, comme on les voit fig. 2, b et d ; mais, dans le cours de la seconde année, la couche de liber d s’est éloignée de la couche de bois b de toute l’épaisseur de la couche de bois f, et de la couche de liber g. La couche de liber, d, n’a pu se porter en avant, sans que les mailles de son réseau s’élargissent. Il suffit de comparer la couche de liber d de la figure 4, à la couche de liber d de la figure 2, pour reconnaître cet effet, qui devient plus sensible encore dans la fig. 6, et surtout dans la fig. 8 ; et l’on remarquera qu’en même temps que les mailles s’élargissent, le tissu cellulaire qui les remplit, et qui est la continuation des rayons médullaires x, devient plus abondant.

Fig. 5. Coupe transversale d’une petite branche de tilia europæa dans sa troisième année. Grandeur naturelle.

Fig. 6. Fragment grossi de la coupe transversale représentée fig. 5.

c. Moelle. – b. Couche de bois de la première année. – f. Couche de bois de la seconde année. – h. Couche de bois de la troisième année. – d. Couche de liber de la première année. – f. Couche de liber de la seconde année. – i. Couche de liber de la troisième année.

Observation. Les couches de liber de la première et de la seconde année, d et g, se sont portées en avant pour faire place à la couche ligneuse h et à la couche de liber i, produits de la troisième année. Par conséquent il y a eu écartement des mailles des couches de liber d et g, et multiplication des cellules qui forment le tissu des rayons médullaires x, comme je l’ai expliqué en parlant de la fig. 4.