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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/413

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sépare pas en feuillets, et, si l’on s’en tenait à l’aspect qu’il présente dans sa coupe transversale fig. 9, on pourrait croire qu’il est composé de lames qui partent du bois et se dirigent vers l’épiderme, en s’inclinant à leur extrémité de droite à gauche ; mais la coupe longitudinale tangentale prouve que ce liber est réticulé, comme tous les autres.

Fig. 10. Coupe longitudinale tangentale du liber du prunus cerasus. On voit nettement le réseau dont le liber est composé.

Si, vers le milieu de septembre, on arrache l’écorce du prunus cerasus, une portion des rayons médullaires qui remplissaient les mailles du liber reste adhérente à la superficie du bois, et y paraît sous la forme de petites touffes de duvet.

Fig. 11. Coupe transversale d’une portion d’écorce et de bois du tronc d’un quercus robur, d’un pied de diamètre.

a. Anciennes couches du liber rejetées à la circonférence : elles sont mortes et desséchées. – b. Couches plus récentes du liber. – c. Couche régénératrice ou cambium. – d. Bois.

Fig. 12. Coupe transversale d’une portion d’écorce et de bois d’un malus communis, de 9 pouces de diamètre.

a. Partie morte. – b. Couche de parenchyme verdâtre. – c. Dix-neuf couches ou feuillets de liber. — d. Couche de bois commençant à se développer. – e. Bois parfait.

Observation. On aperçoit la trace des rayons médullaires ; ils sont très-déliés. Comme les dix-neuf couches de liber sont