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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/503

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f. Matière en poussière noire.

N’ayant pu obtenir qu’une très-petite quantité de cette matière par la dissolution du carbonate de chaux, et n’ayant pu d’ailleurs la purger complètement des petites aiguilles cristallines blanches que le même carbonate renferme, je ne regarde l’analyse que comme approximative ; elle a fourni

                    no 11

Silice.........
Péroxide de fer......
Chaux.........

––––––––

Peut-être cette matière est-elle une mélanite mélangée de quelque silicate de chaux

g. Matière verte disséminée.

Je n’ai pu parvenir à isoler cette matière ; je me suis dès-lors borné à essayer les parties de wollastonite les plus colorées par elle : j’ai reconnu de l’oxide de fer (probablement bioxide), de la silice, de l’alumine et de la chaux. Je pense que l’alumine et l’oxide de fer appartiennent à cette matière verte, qui est peut-être de la thallite.

En examinant ces analyses, on voit que la première peut être rapportée à la formule des grenats, qui est aussi celle de ce qu’on nomme idocrase, parce que la somme des quantités d’oxigène que renferment les trioxides est à peu près trois fois la somme de celles qui sont fournies par les bioxides. Cependant il y a une erreur sur l’alumine, qui est en trop petite quantité pour que son oxigène soit égal à celui qui est donné par la chaux et la magnésie : la silice, au contraire,