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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/587

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par où l’on voit qu’il n’y a qu’une légère erreur de en plus dans la dernière équation, comparativement aux quantités données ; c’est-à-dire que par l’analyse nous aurions dû trouver une légère quantité de plus en chaux ou en oxide de fer, ou peut-être de l’une et de l’autre : si l’erreur est tout entière sur la chaux, on aurait dû en trouver de plus, quantité qui est presque inappréciable par nos moyens, et qui est par conséquent dans la limite des erreurs possibles.

Cette petite différence ne peut donc pas nous empêcher d’admettre la solution ; cependant comme il y a trois équations et seulement deux inconnues, et qu’on n’arrive pas à des valeurs rigoureusement exactes, il doit y avoir trois solutions, dont il est nécessaire de comparer les résultats pour savoir s’il n’y en a pas de plus favorables encore que ceux que nous venons de trouver.

La première équation combinée avec la troisième donne :