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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/646

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Pour l’équilibre du parallélépipède, il faut que la somme des moments, par rapport à une même droite, de toutes les forces qui lui sont appliquées, soit égale à zéro ; en supprimant le facteur on aura donc

équation qui devient identique quand on y substitue les valeurs précédentes de etc., et qu’on néglige les carrés et les produits des différences partielles de comme dans le calcul qui a donné ces valeurs. On parviendra à la même conclusion, en considérant les moments rapportés aux axes des ou des

Ainsi, les équations (3) suffisent pour assurer l’équilibre du parallélépipède que nous avons considéré dans l’intérieur du corps ; mais indépendamment de ces trois équations, communes à tous ses points, il en existe d’autres qui n’ont lieu qu’à sa surface, et qu’on obtiendra sans difficulté.

(10) Pour cela, plaçons le point à une distance insensible de la surface, qui soit néanmoins égale ou supérieure au rayon d’activité des molécules. Par ce point menons, avant le changement de forme, une normale à la surface et un plan perpendiculaire à cette droite ; soit l’aire de la section faite dans le corps par ce plan : les dimensions de seront encore insensibles, mais très-grandes par rapport à son éloignement de la surface ; on pourra conséquemment prendre pour les composantes de l’action du corps après son changement de forme, sur la partie comprise entre sa surface et le plan mené par le point et dans les valeurs de données par les équations (2), seront les cosinus des