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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/688

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corde, par exemple, celui qui répond à sera attaché fixement, les forces ne seront plus données ; mais ces dernières équations en feront connaître les valeurs ; et une force égale et contraire à leur résultante exprimera la pression que le point d’attache aura à supporter. Dans tous les cas, ces six équations, ou, à leur place, les positions données des points extrêmes de la corde quand ils seront fixes, et sa longueur aussi donnée, seront les conditions qui serviront à déterminer les constantes arbitraires dont il a été question dans le no 24.

Il est facile de déduire des équations (3) et des précédentes, les six équations connues auxquelles doivent satisfaire toutes les forces appliquées à la corde , pour qu’elle ne prenne aucun mouvement de translation ou de rotation commun à tous ses points. Cette déduction ne présentant aucune difficulté, nous croyons inutile de nous y arrêter.

(28) Si la corde n’est pas en équilibre, on formera les équations de son mouvement en remplaçant dans les équations (3), les forces par

étant les déplacements du point quelconque au bout du temps Nous nous bornerons à considérer le cas où la corde, pendant toute la durée du mouvement, s’écarte très-peu d’une droite qui sera l’axe des on négligera en conséquence les carrés de et d’où il résultera Les coordonnées et de la courbe que la corde formera au bout du temps exprimeront les petits déplacements et du point et les quantités seront les trois inconnues