Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/722

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ment, et alors nous aurons

Il résulte de cette valeur de que chaque droite, telle que qui était perpendiculaire à l’axe de la verge dans son état naturel, est encore normale à cette ligne devenue courbe après le changement de forme. On en déduit

pour la dilatation longitudinale qui aura lieu au point et sera proportionnelle à son rayon comme les valeurs correspondantes de et Dans chaque section de la verge passant par son axe, par exemple, dans le plan des ou des cette dilatation sera en raison inverse du rayon de courbure ; elle changera de signe avec la distance à l’axe : d’un côté de cette droite, les fibres de la verge seront allongées ; de l’autre côté, elles seront raccourcies semblablement ; et c’est cet état différent des deux côtés de la verge qui produit son élasticité par flexion, ou sa tendance à reprendre la direction rectiligne.

(43) Quand la courbe formée par l’axe aura été déterminée, c’est-à-dire, quand et seront déterminées en fonctions de non-seulement les dilatations de la verge en tous sens seront aussi connues, mais encore l’action moléculaire exercée par une partie sur la partie contiguë. Supposons que la surface de séparation de ces deux parties soit la section normale à l’axe, faite par le point relativement à ce point, désignons par les composantes de l’action moléculaire, respectivement parallèles aux axes des et rapportées