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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/731

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Ces deux inconnues sont séparées dans les équations (13), (14) et (15); elles se détermineront indépendamment l’une de l’autre, et toutes deux par les mêmes calculs ; par conséquent il suffira de nous occuper de l’une d’elles, de par exemple. Nous aurons alors, pour tous les points de la verge, l’équation :

(a)

dans laquelle est une constante égale à

Relativement aux extrémités, les cas les plus ordinaires seront celui où la verge est libre à ses deux bouts, et celui où elle est encastrée par une extrémité et libre à l’autre bout. Nous nous bornerons à considérer ces deux cas ; l’analyse suivante s’appliquerait sans difficultés à tous les autres. Dans le cas de la verge entièrement libre, nous aurons

(b)

pour et dans le cas de la verge encastrée à l’extrémité qui répond à et libre à l’autre bout, ces deux équations n’auront lieu que pour et l’on aura en même temps

(c)

pour Ces équations particulières serviront à déterminer une partie des quantités arbitraires qui seront contenues dans l’intégrale de l’équation (a); les valeurs des autres se concluront de l’état initial de la verge ; à cet effet, nous compterons le temps à partir de l’origine du mouvement, et nous