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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/74

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de La combinaison de ce degré moyen du parallèle avec les degrés moyens des méridiens mesurés en Europe par MM. Delambre, Méchain, Arago et Biot, au Pérou par Bouguer et La Condamine, dans l’Inde par Lambton, donne pour valeur de l’aplatissement, en France en Europe au Pérou dans l’Inde Ce sont les résultats obtenus en considérant l’ensemble des 6 arcs partiels qui composent l’arc total ; MM. Brousseaud et Nicollet ont voulu connaître ceux qu’on obtiendrait en n’employant que l’arc de France qui s’étend de Marennes à Genève. Ils trouvent dans ce cas pour la valeur du degré moyen à la latitude de Cette valeur combinée avec les mêmes degrés moyens méridiens dont il a été question plus haut, donne pour l’aplatissement en France en Europe au Pérou dans l’Inde

Ces aplatissements ont été calculés d’après les formules que M. Puissant a publiées dans la Connaissance des temps pour l’année 1827. M. Puissant a fait, de son côté, les mêmes calculs d’après les méthodes qu’il a exposées, soit dans son Traité de géodésie, soit dans la Connaissance des temps.

Les auteurs du Mémoire rappellent ensuite quelques détails des opérations relatives aux azimuths et aux latitudes. La mauvaise saison ne leur ayant pas permis de sacrifier plus de douze jours à la mesure de la latitude et de l’azimuth de Marennes, les résultats obtenus ne sont pas entièrement suffisants pour servir de fondement à des conséquences certaines ; MM. Brousseaud et Nicollet se proposent de retourner à Marennes pour compléter ces observations ; ils reviendront