Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/73

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Marennes et Padoue. Les bases de cet examen, et celles de toutes les autres vérifications auxquelles on voudrait soumettre les opérations géodésiques et astronomiques, se trouvent dans un nombre considérable de tableaux et de documents divers dont le Dépôt de la guerre et le Bureau des longitudes sont en possession.

On trouve en outre dans le Mémoire tous les détails relatifs aux observations des longitudes, aux instruments employés, aux précautions qui ont été prises, et aux difficultés que les coopérateurs ont rencontrées.

Après le contrôle des mesures géodésiques, les auteurs s’occupent de la comparaison de ces mesures avec les mesures astronomiques. L’’arc du parallèle sur lequel cette comparaison se trouve effectuée est celui de de latitude, qui coupe le plus grand nombre de triangles. Les calculs du développement du parallèle sont fondés sur ceux de la méridienne de France, en prenant pour valeur de l’aplatissement.

Calculant sur de telles données les amplitudes géodésiques des six arcs partiels du parallèle, on trouve pour

la somme géodésique des arcs
l’amplitude astronom. a été trouvée de
–––––––––––––
différence
–––––––––––––

Déterminant le sphéroïde qui satisfait le mieux à l’ensemble des observations de longitude, il en résulte une correction de-o", 12 sur l’amplitude astronomique, laquelle se trouve ainsi réduite à o", 51’ 56", 54, d’où l’on tire une valeur du degré du parallèle égale à 77854 mètres 76 pour la latitude