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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/854

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tial où se trouve le solide, lorsqu’on commence à assujétir la seconde extrémité à une autre température fixe Cette seconde disposition subsiste pendant le temps ct pendant ce même temps la première extrémité demeure assujétie à la température zéro. On détermine, l’état ou le prisme est parvenu à la fin du second temps et l’on considère ce dernier état comme l’état initial du système au commencement du temps on assujétit pendant cette durée les extrémités et aux températures respectives zéro et on détermine encore l’état du système à la fin du temps et l’on continue ainsi de considérer comme état initial celui que l’on a déterminé par l’opération précédente ; on augmente d’une nouvelle partie ła température fixe à laquelle l’extrémité est assujétie et l’on suppose que cette disposition dure pendant une nouvelle partie du temps ; il est manifeste que l’on parviendrait ainsi à connaître l’état qui aurait lieu après le temps total etc. Il ne reste plus qu’à supposer que les accroissements progressifs de la température de la seconde extrémité sont infiniment petits ainsi que l’élément du temps et que la valeur de l’accroissement est Il faut examiner attentivement les résultats de ce calcul.

(7).
Application de ce principe, calcul.

Le système des températures initiales dans tous les points intermédiaires du solide depuis jusqu’à étant exprimé par si les extrémités et sont respectivement assujéties pendant un temps donné au températures fixes et