sont tantôt des globulines, tantôt de véritables animaux microscopiques, et non une matière sans forme et sans limites. Enfin, dans l’idée de l’auteur, c’est parce que la globuline comme corps reproducteur existe dans l’intérieur de tous les tissus végétaux, que ces tissus donnent naissance à ce que l’on nomme des embryons adventifs ; qu’il peut naître des bulbes, des bourgeons sur des feuilles ; et que ces embryons détachés des feuilles mères peuvent devenir des végétaux en tout semblables à ceux qui les ont produit. On comprend qu’il restera toujours à demander comment chacune de ces vésicules isolées emporte toujours avec elle le type de la plante dont elle est sortie, et par quelle force les vésicules qui naissent de celle-là, ou, comme dit l’auteur, qui s’y surajoutent, sont toujours contraintes de se ranger dans un ordre et de se renfermer dans un espace semblables à ceux de cette première plante ; mais c’est là le mystère de la génération, qu’aucune de nos théories n’est encore parvenue à percer.
Depuis 20 ans et plus. M. Du Petit Thouars a publié presque chaque année les observations qu’il a faites sur la physiologie végétale ; mais ses résultats contrariant quelques unes des opinions reçues, ils n’ont pas été répandus autant que l’auteur pouvait l’espérer, et il s’en est présenté de semblables à d’autres observateurs qui les ont cru nouveaux et qui les ont publiés comme tels ; mais il est arrivé plus d’une fois que l’on n’en a rencontré qu’une partie, en sorte que, suivant M. Du Petit Thouars, on a mêlé des erreurs aux vérités qu’il avait précédemment reconnues.
C’est pour détruire ces erreurs, plutôt que pour réclamer