de la cuisse, au-dessus du genou. Son canal excréteur descend le long de la face interne de la jambe. L’ornithorinque et l’échidné sont jusqu’à présent les seuls quadrupèdes couverts de poils qui produisent une liqueur empoisonnée, et quelques personnes pourront aussi y trouver une raison de douter que ce soient de vrais mammifères.
On connaît deux variétés d’ornithorinque : une plus brune qui a le poil plus rude, et une plus rousse et à poil plus doux, et quelques naturalistes ont voulu en faire deux espèces ; mais M. Geoffroy examinant plusieurs individus de ce genre extraordinaire, a trouvé des passages et des combinaisons si nombreuses de ces couleurs et de ces natures de poils, qu’il ne pense pas qu’elles aient rien de spécifique.
M. Frédéric Cuvier, occupé depuis long-temps d’une étude approfondie des organes que les zoologistes emploient pour caractériser les mammifères, a pensé que l’examen du développement des plumes lui donnerait quelques lumières sur le développement des poils ; le nombre et la diversité de leurs parties, et le volume de l’organe qui les produit, donnent en effet plus de prise à l’observation.
Malgré leurs variétés de grandeur, de consistance et de couleur, toutes les plumes se composent d’un tuyau, d’une tige et de barbes plus ou moins barbelées elles-mêmes.
L’organe destiné à la production de la plume se présente sous la forme d’un cylindre alongé, qui tient profondément à peau de l’oiseau par une extrémité nommée l’ombilic. Son la