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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/368

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Enfin, si l’épaisseur est très-petite relativement à l’épaisseur l’équation (6) donnera sensiblement

(13)

Si l’on considère la verge tordue non plus dans l’état de mouvement mais dans l’état d’équilibre alors au lieu de l’équation (5), on obtiendra la suivante :

(14)

Ajoutons que, si l’on nomme le moment du système des pressions ou tensions, supportées par un plan perpendiculaire à l’axe dont il s’agit, on aura

(15)

Si devient le moment de la force appliquée à une extrémite libre de la verge, on trouvera, en supposant l’autre l’extrémité fixe, et pour une abscisse quelconque

(16)

Des formules qui précèdent, on déduit immédiatement les conclusions suivantes :

1o L’angle de torsion d’une verge rectangulaire qui offre une extrémité fixe, et une extrémité libre, étant mesuré dans un plan perpendiculaire à l’axe de la verge, est en raison directe non-seulement de la distance qui sépare ce plan de