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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/372

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avec le commerce, avec les douanes, et avec les usines des pays étrangers.

M. le Directeur général des Ponts et Chaussées et des Mines, sur l’invitation duquel ce Mémoire fut rédigé en 1826, ayant ordonné qu’il fût imprimé dans les Annales des mines, le travail dont il s’agit sera bientôt présenté à l’Académie royale des Sciences. Il a pour titre : Mémoire sur l’’état actuel des usines a fer de la France, considérées au commencement de l’année 1826, avec un supplément relatif à la fin de cette même année, présentant un aperçu des mines de houille de la France et des usines à fer de la Grande-Bretagne.

Comme il s’agit d’un art dont les progrès sont dus à l’application simultanée de plusieurs sciences, j’ai espéré que l’Académie me permettrait d’appeler son attention sur un résumé succinct des faits qui sont constatés et développés dans le Mémoire dont il s’agit ; c’est ce résumé que j’ai l’honneur de présenter à l’Académie.

Parmi les causes qui ont amené d’heureux changements dans les usines à fer de la France, il faut placer en première ligne cette noble émulation qu’excitèrent chez nous les succès obtenus par l’industrie de nos voisins, depuis que, dans les forges de la Grande-Bretagne, on a substitué la houille au charbon de bois, et le laminoir au marteau D’autres causes encore, dont il faut remarquer l’influence favorable, sont l’accroissement de la consommation du fer, accroissement qui, depuis la paix, a été grand et rapide en France, et surtout la protection assurée aux usines à fer du royaume par la loi sur les douanes, du 27 Juillet 1822.

Parmi les effets de cette révolution qui s’opère en France,