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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/394

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fer brute pour moulage en première fusion, le fer en grosses barres et l’acier, ces trois objets forment à eux seuls une valeur de 78.821.552 fr.

Ainsi, le plomb, le cuivre, l’antimoine, l’arsenic, le manganèse et l’argent, qui proviennent du sol français, n’offrent, dans l’état de métal brut, qu’une valeur annuelle de 1.168.288 fr.

Il en résulte que, dans l’exploitation des mines et minières de la France, c’est le fer qui joue le principal rôle.

Les quantités de fer qui sont portées sur notre tableau, pour l’année 1826, sont déjà beaucoup plus considérables que celles qui avaient été constatées, pour l’année 1825, dans un Mémoire, dont j’ai eu l’honneur de faire hommage à l’Académie, sur l’état actuel des usines à fer de la France, considérées en 1825 ; c’est à cause des accroissements de production qui ont eu lieu, comme on l’espérait.

Pendant l’année 1826, les hauts-fourneaux de la France, portés au nombre de 424, au lieu de 379, ont produit, en fonte, tant brute que moulée de première fusion, 1.995.334 quintaux métriques de cette matière.

Sur le total de fonte brute, 35.026 quintaux métriques seulement sont provenus de la fusion du minerai de fer par le moyen de la houille carbonisée, dite coke, dans les départements de la Moselle, de Saône-et-Loire, de la Loire ct de l’Isère. Tout le reste a été obtenu par le moyen du charbon de bois.

À la quantité de fonte brute sus-énoncée (près de 2 millions de quintaux métriques), on a ajouté environ 110.000 quintaux métriques de fonte importée, et 264.750 quintaux métriques de fonte et ferrailles prises sur des approvisionne-