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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/425

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En effet, notre Tableau indique ce qui suit :

  En 1826, d’après le terme moyen de quatre années, l’importation des métaux bruts, non compris l’or, l’argent, et le platine, fut une valeur de
20.985.505 fr.
    L’exportation (idem)
363.185    
–––––––––––––––
    Différence à l’avantage de l’importation
20.622.320 fr.
    L’importation de l’or, de l’argent, et du platine fut de
216.648.391 fr.
    L’exportation (idem)
124.611.372    
–––––––––––––––
    Différence à l’avantage de l’importation
92.037.019 fr.
    En ajoutant la différence relative aux autres métaux bruts (voy. ci-dessus), ci
20.622.320    
–––––––––––––––
    On trouve le total
112.659.339 fr.

nombre qui exprime l’excès de l’importation sur l’exportation, des métaux bruts.

    Si de ce nombre on soustrait la différence à l’avantage de l’exportation des métaux ouvrés, ci
13.728.595    
–––––––––––––––
    Il reste
98.930.744 fr.

Ce reste fait voir qu’il sort annuellement de France, pour les métaux que le royaume tire des pays étrangers, une valeur en autres marchandises, qui correspond à peu près à 100 millions de francs

Ainsi, à l’égard des métaux bruts, les produits du royaume sont loin de suffire à ses besoins. On peut en conclure qu’un vaste champ reste encore ouvert à l’industrie française dans l’exploitation des mines et dans la métallurgie

2o En ce qui concerne ceux des métaux ouvrés à l’égard