Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/44

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déterminer l’aplatissement, comme nous l’avons dit plus haut.

M. Puissant avait été conduit à ces formules lorsqu’il fut question, au Dépôt de la guerre, d’exécuter les calculs relatifs au parallèle moyen. Il était naturel qu’il présentât ici l’application qui en été faite à cette grande opération.

L’arc qui va de Marennes, près de Bordeaux, à Milan, et qui embrasse plus de 800 mille mètres, se compose de quatre arcs qui ne sont pas exactement proportionnels aux amplitudes déterminées par des signaux de feu. M. Puissant cherche d’abord la valeur la plus probable du degré de ce parallèle, et il le trouve d’environ 10 mètres plus fort que celui que l’on obtiendrait en divisant l’arc total par son amplitude ; il calcule ensuite les erreurs des amplitudes observées ; les plus fortes sont et en temps : comparant enfin ce degré moyen aux arcs du méridien mesurés dans l’Inde et en France, il trouve les aplatissements et

M. Puissant passe dans le quatrième paragraphe à la détermination des longitudes terrestres par les observations azimutales.

Lorsque sous une latitude connue on a mesuré, à partir du méridien et vers l’ouest, par exemple, une portion de la perpendiculaire à ce méridien, on peut calculer la latitude, la longitude et l’azimut de l’extrémité de la perpendiculaire par des formules que M. Legendre a données dans les Mémoires de l’Académie pour 1787, et qu’il a reproduites en 1799 dans l’ouvrage intitulé Méthode analytique pour la détermination d’un arc du méridien. En combinant ensemble l’expression de la longitude et celle de l’azimut, on trouve entre