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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/52

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lancée de mètres de distance par un fusil à vapeur, perça onze planches de bois de sapin très-dur, d’un pouce d’épaisseur, qui étaient espacées d’un pouce les unes des autres. Quant à présent, voilà à quoi se réduisent les épreuves officielles auxquelles la machine de Perkins a été soumise. L’auteur du Mémoire annonce l’intention de mettre incessamment sous les yeux de l’Académie un appareil semblable à celui dont la description vient d’être donnée. On aura alors les moyens de vérifier les faits annoncés, et de constater par des observations les avantages que ces faits semblent promettre. On ne peut jusque-là qu’exprimer le désir de connaître bientôt les nouvelles expériences dont la machine de M. Perkins deviendra sans doute l’objet. Elles serviront à éclairer l’importante théorie des machines à vapeur, qui a souvent fixé l’attention de l’Académie.

Une commission, composée de MM. de Prony, Fresnel et Navier (rapporteur), a été chargée d’examiner un nouveau système de barrage et de vannes, qui a pour objet de faciliter la navigation des rivières : nous insérons ici l’extrait du rapport que l’Académie a adopté.

M. Sartoris, concessionnaire des canaux du Duc d’Angoulême et des Ardennes, qui s’occupe avec beaucoup de zèle des objets relatifs à l’amélioration de la navigation intérieure, a présenté à l’Académie un nouveau système destiné à faciliter la navigation des rivières, et qui paraît propre à remplacer avec avantage les pertuis ou les barrages à poutrelles et à vannes qui sont employés généralement. Ces derniers appareils comportent une construction peu solide et une manœuvre longue et difficile ; tandis que d’après le nouveau mode de barrage dont il s’agit, sur lequel il est nécessaire