Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/51

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force de chevaux, pieds cubes de vapeur agissent sur une surface de pieds carrés, tandis que dans une machine de Perkins de la même force, pieds cubes de vapeur seulement agissent sur une surface de pieds. Quant à l’économie de l’eau nécessaire à son entretien, l’auteur assure que la machine de Perkins ne consomme par heure et par force d’un cheval que litres d’eau, tandis que les machines ordinaires à basse pression en consomment plus de litres pour produire le même effet dans le même temps.

Enfin, selon l’auteur, l’économie de combustible ne serait pas moins importante ; car une machine de Perkins de la force de chevaux ne consommerait par heure qu’un boisseau et demi de charbon, tandis qu’une machine ordinaire de même force en consommerait boisseaux dans le même temps.

Il conviendrait que toutes ces assertions fussent appuyées sur des expériences authentiques, et même que les résultats fussent rendus incontestables par le témoignage des personnes qui auraient eu quelque : intérêt à les contredire. Jusqu’à présent, ajoutent MM. les commissaires, les expériences nous, paraissent. manquer de garantie, si ce n’est toutefois dans les applications qui ont été faites de l’appareil de Perkins à la balistique.

M. William Rawson a joint à son Mémoire le récit des expériences qui ont été faites en Angleterre sur le fusil à vapeur de Perkins, en présence du due de Wellington et d’un comité composé d’officiers d’artillerie et du génie.

Il résulte d’une de ces expériences, qui est aussi rapportée dans divers recueils scientifiques, qu’une balle de plomb,