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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/529

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deux sexes pendant un certain temps et dans un pays d’une certaine étendue, la valeur inconnue de peut varier avec les époques et les localités, et sans doute elle n’est pas la même pour tous les pères et mères. La moyenne de toutes ces valeurs différentes est la quantité dont on détermine les limites ; et c’est en supposant que cette moyenne ne variera pas, que l’on calcule la probabilité des naissances masculines pendant un autre intervalle de temps. Ces observations n’étaient pas inutiles pour déterminer avec précision l’objet des calculs suivants.

(18) Soit le nombre des enfants nés en France depuis 1817 jusqu’à 1826 inclusivement, et le nombre des naissances masculines pendant ces dix années. Nous aurons

en prenant les limites (b) de la probabilité d’une naissance masculine, telle qu’elle vient d’être définie, seront

et d’après l’équation (a), leur probabilité sera ou presque égale à l’unité, en sorte qu’on peut regarder comme à très-peu près certain, qu’en France et à l’époque actuelle, la probabilité de la naissance d’un garçon est comprise entre et

Soit ensuite le nombre moyen des naissances annuelles, pour lequel on peut prendre le 10e des naissances de 1817 à 1826 ; on aura