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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/586

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équations au moyen desquelles on déterminera les valeurs des pressions et Ces valeurs étant substituées dans les formules (19), (20) et (21), feront connaître la vitesse d’écoulement et les pressions dans toute l’étendue du vase.

Si l’entrée de l’orifice intérieur n’était pas évasée, et si cet orifice était ouvert dans un diaphragme plan, comme l’indique la figure 7, on aurait égard à cette circonstance en admettant que la veine de fluide qui franchit la section se contracte à une petite distance au-delà de cette section en et que c’est après cette contraction que les tranches s’élargissent subitement pour occuper la section Par conséquent désignant, comme dans le no 10, par le rapport des sections et les formules précédentes conviendront à ce cas en y mettant au lieu de

S’il y avait dans le vase plusieurs diaphragmes, et que le fluide eût à franchir plusieurs orifices intérieurs, il est évident qu’il faudrait ajouter au second membre de l’équation (17) autant de termes semblables à la formule (18) qu’il y aurait de diaphragmes ; et que la même équation donnerait successivement la valeur de la pression dans les diverses divisions du vase, en mettant dans le second membre les termes dont il s’agit relatifs aux diaphragmes que le fluide a dû traverser pour parvenir dans chacune de ces divisions.

Nous remarquerons encore que les résultats précédents s’appliqueraient facilement aux cas particuliers qui ont été remarqués dans le no 9, où le vase présente un étranglement en (fig. 4 et 5), et où, quoique les sections ne varient que par degrés insensibles, il peut néanmoins arriver qu’il y ait au passage de l’étranglement un changement fini dans la valeur de la pression, et par conséquent une perte de