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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/589

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Les seconds membres de ces équations étant identiques, il en résulte que l’on a ici Ainsi, dans le cas particulier dont il s’agit, la pression du fluide ne varie pas d’une quantité finie quand il passe immédiatement de la section dans la section On peut s’assurer d’ailleurs que la valeur de ou donnée par les équations (24) sera toujours plus grande que la pression extérieure et qu’elle ne deviendrait égale à cette pression qu’autant que la section dont l’aire est désignée par serait extrêmement petite par rapport à l’orifice d’écoulement La formule (23) montre que la valeur de la vitesse d’écoulement deviendrait alors très-petite. Ainsi en obligeant le fluide à passer par un orifice intérieur très-petit, on peut diminuer autant qu’on le veut la vitesse d’écoulement.

Si la pression surpassait très-peu la pression extérieure il en serait de même de la pression et l’on aurait à très-peu près Substituant ces valeurs dans les équations (24), on en déduit, à fort peu près,

(25)

Dans le cas où les sections et seraient égales, cette équation donnerait

en sorte que la pression à la section serait alors moyenne arithmétique entre les pressions et qui ont lieu aux sections extrêmes La formule (23) devient alors